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L'intervention de greffe de barbe: Une tendance dans "l'hair" du temps.

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La barbe, véritable phénomène de mode est de retour ! Longue, fournie, fleurie, courte ou de trois jours, cela fait maintenant deux à trois ans qu’elle a refait son apparition dans le panorama Français. Du hipster au cadre supérieur, elle s’arbore avec fierté. Et si certains y voyaient un signe de négligence corporelle, elle est désormais un accessoire esthétique incontournable. En témoigne la recrudescence des salons barbershops.

Au delà de l’aspect esthétique de la barbe, un certain nombre de professionnels lui accordent des vertus pour la santé.

En effet, selon une étude publiée par  le Radiation Protection dositometry journal, la barbe agirait comme une protection naturelle contre le soleil. Elle freinerait 90 à 95 % des rayons UV et réduirait considérablement les risques de cancers de la peau et mélanomes.

La barbe et la moustache, seraient également un remède efficace contre les allergies et l’asthme. Cette barrière naturelle retiendrait les particules allergènes comme une sorte de filtre, les empêchant de pénétrer dans le système respiratoire en s’infiltrant par les narines.

L’ensemble pilaire constitué par la barbe sur le cou et le visage, les cheveux sur la tête et la nuque, ainsi que les poils au niveau du torse se révèlent être un véritable isolant contre le froid. Ainsi la barbe peut jouer un rôle, même modeste, dans la prévention des rhumes et maladies chroniques.

Malheureusement tous les hommes ne sont pas égaux face à la pilosité faciale. Certains même ressentent un complexe profond à ne pas pouvoir arborer une barbe fournie ou complète, signe de virilité masculine, ou d’adhésion à une mode esthétique. Il existe un remède chirurgical : La FUE.

En effet cette technique d’implantation, qui consiste à prélever des follicules un par un dans la couronne hippocratique et à les injecter dans une zone dégarnie, est tout à fait appropriée pour créer une barbe, ou densifier une barbe incomplète. L’aiguille utilisée pour injecter le follicule est tout à fait adaptée à cette tâche minutieuse, car elle est si fine qu’elle ne laisse aucune cicatrice. De plus, elle permet de contrôler l’angle et la direction d’implantation du poil.

Cette intervention a considérablement gagné en popularité outre atlantique, et particulièrement à New-York où les diktats de la mode urbaine hipster font rage. Dans les propos recueillis par le journal local DNAinfo, le Dr Jeffrey Epstein, spécialiste de la chirurgie plastique du visage, affirme qu’au début de sa carrière, il n’effectuait que eux à trois greffes de barbe par an. Aujourd’hui il en exécute plusieurs fois par semaine.

Doté d’une nouvelle pilosité, le patient peut décider de laisser pousser sa barbe, soit de la raser régulièrement. L’opération consiste à prélever des cheveux de la personne et à les transplanter sur les joues, les tempes et le cou. Toutefois la sélection des follicules est minutieuse car la barbe est constituée à 95 % de follicules à cheveu unique. De plus, le choix de l’angle d’implantation est déterminant pour obtenir un résultat naturel. Il en résulte que seul un professionnel aguerri peut réaliser une telle intervention.

En outre, l’intervention requiert beaucoup de précautions de la part du patient, qui doit suivre à la lettre les instructions post-opératoires remises par le Docteur, et de la patience car le résultat ne sera final qu’un an après intervention.